lundi 18 juin 2012

Meutre en Librairie

                              Meutre en librairie de Carolyn G. Hart

"Crimes à la demande. Il ne sagit pas d'une offre de service, mais de l'engseigne de la librairie que dirige Annie Laurence dans la petite île de Broward's Rock, au large de la Caroline du Sud. Une libraire spécialisée en romans policiers, evidemment. En bonne professionnelle, Annie y organise chaque dimanche des rencontres littéraires où se pressent les habitués. Mais c'est bien involontairement qu'un meutre - un vrai !- vient animer une de ces soirées... Suspecte numéro un, Annie décide de se servir de ses connaissances en matière de polar pour mener sa propre enquête."  




Mon avis :


J'ai énormément apprécié ce livre. (J'ai déjà commandé la suite).  Je ne pense pas à un coup de coeur, mais vraiment proche !

L'énigme se passe sur un très cours laps de temps, Annie, la libraire, est soupçonnée d'être la coupable de ce crime qui à l'air parfait ! Elle doit donc se dépêcher de trouver le coupable pour ne pas être inculpée. Le livre ne fait que 300 pages, toutes les actions se suivent, il n'y a pas de temps morts mais beaucoup de morts ! Beaucoup d'informations s'ajoutent au fil des pages et l'envie de tourner les pages nous attrape vite !

Il y a énormément d'allusion à d'autre Roman policier, je n'ai malheureusement pas assez de culture générale dans de domaine policé, je n'ai malheureusement pas pu profiter pleinement de ces petits " atouts" qui peuvent , je pense, apportez énormément au roman.

J'ai littéralement adoré le décors, dans lequel Carolyn Hart nous transporte. Elle nous donne envie de se rendre dans  la libraire, avec son coin cafés et ces tellières et tasses aux thèmes de roman policier. Le chat de la librairie, Agatha ( joli jeux de mot), voie tout ce qu'il se passe dans librairie, dommage qu'il ne parle pas, mais elle donnera quand bien même de petits indices...

La nature est très importante dans ce roman. Première, l'intrigue se passe sur une île, ce qui rend l'intrigue encore plus stressante et intéressante, car qui dit île dit isolé... Mais aussi, car la plage, la forêt y est décrite merveilleusement. On peut aussi y avoir la nature de son côté terrifiant, les maisons sont isolées dans la forêt, humides, sombre, remplie de reptiles et très peu visitée...

J'ai adoré le fait que ce soit un crime à huit clos. Toutes les personnes présentes peuvent être coupables, de plus un grand nombre d'entre eux sont auteurs de romans policiers, ces écrivains peuvent très bien imaginer ce crime si "parfait". Mais est-es vraiment un écrivain ?

On se rend compte très vite que tout le monde à quelque chose à se reprocher, on découvre au fil des pages la vraie facette des personnages, quelquefois terrifiants... Et on apprend, que l'on se fait tromper très facilement par les personnes en qui l'on a le plus confiance...  (Le crime se passe dans le noir et lorsque les projecteurs se sont rallumés, je me suis rendu compte que je m'étais aussi faite avoir, car la personne que je soupçonnais  être le meurtrier était en fin de compte la victime...)       


L'histoire d'amour, est à mon goût, parfaite, Carolyn n'en fait pas trop, ni pas assez, c'est le juste milieu, la résolution de l'intrigue reste le plus important. On s'attache énormément aux deux personnages principaux.


La seule chose qui m'a dessus dans ce livre, c'est l'absence de preuve pour les découvertes de Annie et Max. Il n'y avait aucun élément pour prouver leurs dires, j'ai trouvé ça stressant et parfois lourds. Car les soupçons étaient toujours posés sur Annie. D'un autre côté cela maintenant le suspens...  

Seulement deux fois le criminel est décrit en pleine action. J'ai trouvé l'absence de description très intéressante, car notre point de vue est celui de Annie. La seule foi où, l'action du meurtrier est décrite, Annie est alors danger, ce qui pimente énormément la scène !

J'ai définitivement adoré ce roman policier et je me réjouis de découvrir la suite de leurs aventures !

Extraits :

"Les lumières s'éteignirent."
Il y eut un cri perçant, Harriet. Puis une soudaine agitation. Quelqu'un bouscula Annie dans le noir.
Capitaine Mac lança d'un ton rassurant :
- Ce sont certainement les fusibles, Annie. Avez-vous une lampe de proche quelque part ?
Le seul point lumineux étant l'extrémité rougeoyante de la cigarette turque d'Elliot
Soudain, il y eut une succession de bruits : frôlement, choc sourd, grognement, fracas d'un corps tombant lourdement sur le plancher."
Une femme hurla."


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